Il y a ceux qui ont du temps à perdre.Il y en a qui courent après le temps perdu.
Et d'autres courent le temps qui les gagnent.
Et d'autres gagnent tout ce temps perdu.
Et d'autres perdent tout ce temps gagné.
Quand d'autres courent, perdus dans le temps.
Quand d'autres n'ont jamais le temps qu'ils perdent
En y gagnant pour d'autres temps.
Et d'autres enfin passent le temps pour espérer dans l'autre temps.
Ils ne compteront plus le temps, faut y penser de temps en temps.
Il y a le temps du réconfort qui ne vient pas toujours à l'heure.
Il y a le temps de toi et moi, mais oui... ! bien sûr... !
c'est du bon temps... ?
Et puis le temps pause café qui m'a laissé un goût amer.
Et puis le temps qui se souvient quand on lui donne un peu de temps.
Il y a le temps de ces délices, enfant qui compte ses réglisses,
qui ne dure que le temps des douceurs.
Il y a le temps où tu me prends, et puis surtout celui où tu me laisses.
Il y a le temps que tu me donnes, avec ta montre qui déconne.
Et puis bien sûr le bon vieux temps qui ne se souvient plus,
il y a trop longtemps.
Il y a le temps d'une cigarette, Pardon... ! Vous n'auriez pas du feu... ?
Merci...Au revoir !... Merde !!! C'était du côté filtre... !
Il y a le temps qui n'attend plus, t'avais qu'à être à l'heure !
Il y a le temps que je n'aurai pas, et puis, qui passera sans moi.
Et puis le temps du baiser... Ah !!! le temps du baiser,
N'est-ce-pas Zézette ?... Tiens ! Paf !!!,
Prends ça vieux porc, celle là tu ne l'as pas volée !!
Et oui, encore un incompris,
Mais viendra le temps aussi des incompris !
Il y a le temps de ton regard, qui s'est éternisé en moi.
Il y a le temps des débutants.
Attention, doucement garçon ! Prends ton temps car plus tard il te sera compté.
Il y a le temps d'une saison, Ah !... Au fait ? C'est quand le printemps ?
Nous y sommes... Ah ! bon !
Il y a le temps du bonheur, n'est-ce-pas chérie ? ... Euh ... Oui ? Oui ? Tiens, s'il te plaît, passe-moi le beurre, il me reste un peu de pain !
Il y a le temps des pleurs que les mouchoirs sécrètent sur lesquels on se mouche comme d'autres se torchent.
Il a le temps où l'on s'ennuie, qui nous vole le temps et qui met en relief le jour du bon moment.
Il y a le temps des cerises où j'ai cassé mes dents sur leurs noyaux, ...Et tout ça pour des prunes.
Il y a le temps des corbeaux qui ont caché ma lune, gisant d'obscurité, j'y ai laissé des plumes.
Il y a le temps des copains qui ont fauché ma copine.
Il y a le temps des fleurs que les saisons effeuillent, sans nous.
Il y a le temps de ce berceau, qui aujourd'hui berce l'absence.
Il y a le temps qu'on ne voit pas et qui se chargera de toi.
Il y a le temps de la romance où tu as oublié les violons,
Alors restent les sanglots longs.
Il y a le temps de tout, le temps de rien, le temps de tout ou rien.
Le temps des joies, le temps nuages, le temps qui rage,
D'arrache coeurs, d'arrache pleurs,
le temps qui meurt tourne la page.
Le temps d'aimer, de se détester,
Le temps des rêves, rêves qui crèvent avec le temps.
Le temps d'un sourire, le temps d'un délire,
Le temps de croire, celui de douter.
Le temps gercé du verbe aimer,
Le temps qui songe, le temps qui ronge.
Le temps qui plonge dans tes yeux.
Le temps qui dure, le temps qui fuit, le temps où je m'ennuie.
Le temps béni des rendez-vous sous la pluie, et des torrents de joie quand je t'aperçois.
Le temps qui terne, le temps sans lanterne.
Et puis, le temps de ce pauvre homme qui manquait de savoir-vivre, ...deux jours après, il était mort.
Y'a la minute de silence pour ceux qui n'entendent plus rien : on se recueille montre en main.
Il y a le temps de quelques mots qui resteront sur le brouillon et qui pourtant portent ton nom.
Il y a le temps qui passe, et qui j'en passe et des meilleures,
Que je réserve pour la fin.
Et puis, me vient l'envie de parler des cons,
Que je citerai un peu plus loin.
A suivre...
Jean Claude
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