mardi 12 juillet 2011
jeudi 2 juin 2011
0,58 x 0,44
Bien sûr du haut des déferlantes de mes crises étouffées, il m'arrive de passer des nuits, et à la chaleur de leur ventre, apprendre à conjurer l'oubli comme on donne la vie....Si aujourd'hui mon silence vous étouffe, sachez qu'hier le vôtre était ma déroute. Mais me retournant, n'ayant laissé de traces qu'au travers de ma fuite inutile, j'écouterai, une ultime fois, la longue descente de mes larmes sur mes joues creusées. Et dans mon plus beau sourire, une dernière fois, je leur dirai..... je suis heureux. Tu liras dans les étoiles l'immensité de ton regard et tu sauras combien la vie est un profond qui nous ressemble.
Jean Claude
jeudi 14 avril 2011
Les Oiseaux de Passage
Oeuvre dédiée
A ma Fille,
A mon Fils,
Aux Amis et
A tous ceux que j'aime.
Jean Claude
1.20 x 0.83


Ô vie heureuse des bourgeois
Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle,
Ils sont fiers et contents
Ce pigeon est aimé,
Trois jours par sa pigeonne
Ça lui suffit il sait
Que l'amour n'a qu'un temps
Ce dindon a toujours
Béni sa destinée
Et quand vient le moment
De mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs
C'est la que je suis née
Je meurs près de ma mère
Et je fais mon devoir
Elle a fait son devoir
C'est a dire que Onques
Elle n'eut de souhait
Impossible elle n'eut
Aucun rêve de lune
Aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs
Sur un fleuve inconnu
Et tous sont ainsi faits
Vivre la même vie
Toujours pour ces gens là
Cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec
Et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir
Ou bien d'en avoir deux
Ils n'ont aucun besoin
De baiser sur les lèvres
Et loin des songes vains
Loin des soucis cuisants
Possèdent pour tout cœur
Un viscère sans fièvre
Un coucou régulier
Et garanti dix ans
Ô les gens bien heureux
Tout à coup dans l'espace
Si haut qu'ils semblent aller
Lentement en grand vol
En forme de triangle
Arrivent planent, et passent
Où vont ils? ... qui sont-ils ?
Comme ils sont loin du sol
Regardez les passer, eux
Ce sont les sauvages
Ils vont où leur désir
Le veut par dessus monts
Et bois, et mers, et vents
Et loin des esclavages
L'air qu'ils boivent
Ferait éclater vos poumons
Regardez les avant
D'atteindre sa chimère
Plus d'un l'aile rompue
Et du sang plein les yeux
Mourra. Ces pauvres gens
Ont aussi femme et mère
Et savent les aimer
Aussi bien que vous, mieux
Pour choyer cette femme
Et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir
Volailles comme vous
Mais ils sont avant tout
Des fils de la chimère
Des assoiffés d'azur
Des poètes des fous
Regardez les vieux coqs
Jeune Oie édifiante
Rien de vous ne pourra
monter aussi haut qu'eux
Et le peu qui viendra
d'eux à vous
C'est leur fiente
Les bourgeois sont troublés
De voir passer les gueux
Poésie de Jean RICHEPIN
Mis en musique par Georges BRASSENS
A ma Fille,
A mon Fils,
Aux Amis et
A tous ceux que j'aime.
Jean Claude

1.20 x 0.83


Ô vie heureuse des bourgeois
Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle,
Ils sont fiers et contents
Ce pigeon est aimé,
Trois jours par sa pigeonne
Ça lui suffit il sait
Que l'amour n'a qu'un temps
Ce dindon a toujours
Béni sa destinée
Et quand vient le moment
De mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs
C'est la que je suis née
Je meurs près de ma mère
Et je fais mon devoir
Elle a fait son devoir
C'est a dire que Onques
Elle n'eut de souhait
Impossible elle n'eut
Aucun rêve de lune
Aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs
Sur un fleuve inconnu
Et tous sont ainsi faits
Vivre la même vie
Toujours pour ces gens là
Cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec
Et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir
Ou bien d'en avoir deux
Ils n'ont aucun besoin
De baiser sur les lèvres
Et loin des songes vains
Loin des soucis cuisants
Possèdent pour tout cœur
Un viscère sans fièvre
Un coucou régulier
Et garanti dix ans
Ô les gens bien heureux
Tout à coup dans l'espace
Si haut qu'ils semblent aller
Lentement en grand vol
En forme de triangle
Arrivent planent, et passent
Où vont ils? ... qui sont-ils ?
Comme ils sont loin du sol
Regardez les passer, eux
Ce sont les sauvages
Ils vont où leur désir
Le veut par dessus monts
Et bois, et mers, et vents
Et loin des esclavages
L'air qu'ils boivent
Ferait éclater vos poumons
Regardez les avant
D'atteindre sa chimère
Plus d'un l'aile rompue
Et du sang plein les yeux
Mourra. Ces pauvres gens
Ont aussi femme et mère
Et savent les aimer
Aussi bien que vous, mieux
Pour choyer cette femme
Et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir
Volailles comme vous
Mais ils sont avant tout
Des fils de la chimère
Des assoiffés d'azur
Des poètes des fous
Regardez les vieux coqs
Jeune Oie édifiante
Rien de vous ne pourra
monter aussi haut qu'eux
Et le peu qui viendra
d'eux à vous
C'est leur fiente
Les bourgeois sont troublés
De voir passer les gueux
Poésie de Jean RICHEPIN
Mis en musique par Georges BRASSENS
mardi 12 avril 2011
lundi 4 avril 2011

H : 0,55
Papillons bleus volent au vent, le souffle clair du jeune enfant,
Adieu chemin des écoliers et tâches d'encre au tablier.
Le temps s'épanche sur la conscience aveugle de l'amour, un brin de rêve sur le faubourg,
la nuit s'achève....... voilà le jour.
L'odeur café dans le silence a parfumé mes espérances d'un goût amer de l'existence, ou bien des rêves de romance ont pris ma vie dans cette absence.
Nappe froissée sous le panier de fruits flétris, des jours sans fin,
Croque la vie, croque la mort, croque l'accord du désaccord, croque toujours sans scrupules et sans remords, si l'harmonie n'est qu'un décor.
Jupes plissées des soirs d'été, habiller mes désirs secrets de dentelles frivoles, des mots qui s'envolent, accrochant aux prunelles l'amour qui s'amoncelle.
Tant de frissons se sont passés, sans que ma bouche n'ait murmuré les doux soupirs de mes pensées.
Charme voilé, jardin secret sur l'éventail des souvenirs, le vent qui passe a des soupirs.
Des coeurs bouclés frisent l'azur, un ange est né, des yeux fermés de l'émotion.
Quels sont ces coeurs qui se devinent sur les chemins fous du hasard ?,
Est-ce la joie qui nous domine ou cet amour où l'on chemine la poésie belle et sublime ?
Ah !!!!, sensation de liberté....
Est-ce les murs qui t'ont créé ou bien les rêves imaginés ?
Peut être bien que c'est la plaie qui saigne sans cicatriser, ou bien alors ce grand bonheur et qui s'enfuit comme un voleur dès qu'on y croit, il est ailleurs.
Il erre au delà des frontières, des voeux et des prières, il est ici, il est là-bas, il est partout et c'est pourquoi....., et pourquoi pas il est en moi.
Jean Claude
lundi 14 mars 2011

0,90 x 0,62
Comprends l'étrange nudité façonnée de tissus, de voiles que Vénus a froissé de silhouettes intimes.
Au rythme langoureux de cadences légères, le masque dans les yeux a brisé les ténèbres de sa juste lumière.
Les péchés défendus où s'incrustent le lierre, lézardent bien des murs, du mal que l'on croyait de pierre.
Jean Claude
mercredi 2 mars 2011

Porte ouverte au monde intérieur

0,40 x 0,26
Les chemins du hasard m'ont promis un destin,
un destin résolu de hasard que l'on guette de tant de pas perdus
et qui porte le poids du regard des statues, de l'artiste, du poète, du passant qui s'arrête.
En un songe commun, voyageur solitaire,
vous parlez à vos âmes de beauté, de pudeur,
car bien des gens diffament.
Ainsi les ondes parlent. Alors, comme un jardin secret,
vous semez quelques graines au coeur de l'univers,
guidé par cette étrange qu'on appelle l'amour,
qui détient les ficelles du réel enchanteur.
Jean Claude
mardi 22 février 2011

Travail de la pierre, bas relief
0,95 x 0,90
Je bercerai l'enfant sur des plages de lune où la paleur des dunes veille sur son sommeil, dans le murmure doux des vagues qui écument les tourments de son éveil.
Sirène enchanteresse de rêves ruisselants, au fil des eaux profondes, le naufrage vainqueur du pêcheur sans filet qui a vu son étoile dans le trouble profond où se meurt sans cesse la notion, fascinante passion.
Le rivage lointain au delà de l'azur, dans de sombres espaces où se glissent les eaux de caresses divines, façonnées par le temps sur des perles marines, l'amour qui se devine d'une larme salée.
Jean Claude
Découvrez la playlist Musique du blog des "Coki" avec Interpreti Veneziani, Nicola Favaro

1,40 x 0,90
Un accord d'homme et de guitare
"Ce qu'il y a de sanglots pour un air de guitare" G.Brassens
Ce qu'il y a de bonheur quant à la découverte,
Sur une mélodie qui ravit de si vastes harmonies.
La guitare brisée à qui ne sait entendre,
Le cri de liberté transparent de lumière,
Invisible relief de sa vie à son âme
De la tête inclinée vient le coeur qui se pâme.
Jean Claude

Une larme d'aveu
1,20 x 0,90


Les arts plastiques nous donnent les moyens de produire et de mettre en relation des formes, des couleurs, des matières : ils font accéder à une perception esthétique de l'univers.
Le toucher et le travail de la terre (modelage, sculpture) s'inscrivent dans cette perspective d'éveil à la beauté, au désir, au plaisir et à la capacité de créer.
C'est ce regard qui, dès l'origine, a motivé ma passion de la sculpure et du modelage : une passion qui a mûri ensuite au feu d'années d'expériences et de créations.
Une opportunité de ressentir ou de découvrir le plaisir du contact avec la matière (terre, pierre,...) dans ses formes et ses textures.
Un moyen d'expression non verbal qui libère la créativité "brute et spontanée". Sans recherche systématique d'esthétique, elle permet d'exprimer et de libérer la part d'affectivité et d'imaginaire de chacun.
Une façon d'établir un nouveau canal de communication, et part là même, de trouver un élément de confiance en soi.
La possibilité d'acquérir une compétence par le contrôle progressif du geste, l'acquisition des techniques de base visant à une plus grande maîtrise de la matière. "Une ouverture" pour s'engager dans un processus de création originale et exigeant.
L'oeuvre ci-dessus est un travail à la plaque de terre sur cadre, peinture et patine.
lundi 14 février 2011
mardi 11 janvier 2011

Pensée
0.40 x 0.28
Connais tu l'amour ?
Celui qui est si fort,
Celui qui fait si mal
Qu'on a plaisir à en souffrir.
Celui qui est si grand,
Qu'on est tous là,
Là, tout petit.
Celui qui est si haut
Que le vertige nous retient.
Celui qui est si vaste
Que la méfiance nous limite.
Celui qu'on ne voit pas,
Tellement il est superbe !
Celui que tu ne retiens pas....
Et qui pourtant n'attend que toi...
Amour
Celui qui est si fort,
Celui qui fait si mal
Qu'on a plaisir à en souffrir.
Celui qui est si grand,
Qu'on est tous là,
Là, tout petit.
Celui qui est si haut
Que le vertige nous retient.
Celui qui est si vaste
Que la méfiance nous limite.
Celui qu'on ne voit pas,
Tellement il est superbe !
Celui que tu ne retiens pas....
Et qui pourtant n'attend que toi...
Amour
Jean Claude

Ame de la source
(Bas relief sur pierre et modelage céramique collé)
1.00 x 0.60
La source de tes yeux me donne un goût d'aveu, de perles d'espérance,... de perles d'espérances.
Tes mains ont la douceur à rougir du bonheur où repose ma tête,.. où repose ma tête.
Appuie ta tête sur mes pensées, tu apprendras mon verbe Aimer.
Tes mains ont la douceur à rougir du bonheur où repose ma tête,.. où repose ma tête.
Appuie ta tête sur mes pensées, tu apprendras mon verbe Aimer.
Jean Claude

"Un délit de Dali"
0.50 x 0.21
"Lyrique"
0.50 x 0.26
La musique des songes, la musique des âmes, a bercé des soupirs.
Que les feuilles frissonnent sur nos coeurs assoupis de repos enchanteur, de légère promesse emportée de douceur.
Toi caresse d'amour, toi brise d'ingénue, sois fertile ; insouciance dans le pur du bonheur.
Plus naïf que les voeux qui guident l'espérance, sois l'enfant des forêts à la bouche gourmande de fraises sauvages, aux pommettes framboise et au regard profond de myrtilles ravies.
La beauté est un don quand l'esprit s'abandonne aux sources d'harmonie.
Jean ClaudeQue les feuilles frissonnent sur nos coeurs assoupis de repos enchanteur, de légère promesse emportée de douceur.
Toi caresse d'amour, toi brise d'ingénue, sois fertile ; insouciance dans le pur du bonheur.
Plus naïf que les voeux qui guident l'espérance, sois l'enfant des forêts à la bouche gourmande de fraises sauvages, aux pommettes framboise et au regard profond de myrtilles ravies.
La beauté est un don quand l'esprit s'abandonne aux sources d'harmonie.

Le chemin
0.28 x 024
0.28 x 024
Les chemins du hasard m'ont promis un destin, un destin résolu de hasard que l'on guette, de tant de pas perdus et qui porte le poids, du regard des statues, du regard de l'artiste, du poète, du passant qui s'arrête.
En un songe commun, voyageur solitaire, vous parlez à vos âmes, de beauté, de pudeur, car bien des gens diffament.
Ainsi les ondes parlent. Alors, comme un jardin secret, vous semez quelques graines au coeur de l'univers, guidé par cet étrange, qu'on appelle l'amour, qui détient les ficelles du réel enchanteur.
En un songe commun, voyageur solitaire, vous parlez à vos âmes, de beauté, de pudeur, car bien des gens diffament.
Ainsi les ondes parlent. Alors, comme un jardin secret, vous semez quelques graines au coeur de l'univers, guidé par cet étrange, qu'on appelle l'amour, qui détient les ficelles du réel enchanteur.
Jean Claude

Si l'on s'épanche
(Peinture au cobalt sur terre, faïence, mosaïque)
0.90 x 0.65
(Peinture au cobalt sur terre, faïence, mosaïque)
0.90 x 0.65
Il est des mots pour moi empruntés de silence qui me rendent vivant, plus vrai que tout humain, sauf bien sûr, s’il devient homme.
Je tire révérence à ces vies en errance, à ceux qui ont gardé l’amour en guise de liberté, que nul n’aura pu détourner pour rentrer dans le rang, qui ont su résister à toutes les offenses.
Dans leur regard perdu, ont pu se retrouver, ont su se reconnaître d’une mort trop courante, ont toujours su renaître, renaitre de ses cendres pour voir briller le feu de leur cœur, leur étoile.
Comme ce vieux marin qui ne perd pas le cap, une tête bien droite avec son corps qui danse au rythme de la vague, et s’il perd la boussole, ça vaut tous les détours.
Voyageurs de la vie, chercheurs de l’infini, à pied, en bateau ou en plein vol, je vous suis comme une ombre qui cherche la lumière.
Je me donne le droit de mourir en exil, de vos viles exigences, mon voyage sans tête, « s’entête » à respirer les âmes, holocauste des hommes, je parle à bien des morts, à des êtres souvent qui se croient bien vivants.
Jean Claude
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