Oeuvre dédiée
A ma Fille,
A mon Fils,
Aux Amis et
A tous ceux que j'aime.
Jean Claude
1.20 x 0.83
Ô vie heureuse des bourgeois
Qu'avril bourgeonne
Ou que décembre gèle,
Ils sont fiers et contents
Ce pigeon est aimé,
Trois jours par sa pigeonne
Ça lui suffit il sait
Que l'amour n'a qu'un temps
Ce dindon a toujours
Béni sa destinée
Et quand vient le moment
De mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs
C'est la que je suis née
Je meurs près de ma mère
Et je fais mon devoir
Elle a fait son devoir
C'est a dire que Onques
Elle n'eut de souhait
Impossible elle n'eut
Aucun rêve de lune
Aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs
Sur un fleuve inconnu
Et tous sont ainsi faits
Vivre la même vie
Toujours pour ces gens là
Cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec
Et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir
Ou bien d'en avoir deux
Ils n'ont aucun besoin
De baiser sur les lèvres
Et loin des songes vains
Loin des soucis cuisants
Possèdent pour tout cœur
Un viscère sans fièvre
Un coucou régulier
Et garanti dix ans
Ô les gens bien heureux
Tout à coup dans l'espace
Si haut qu'ils semblent aller
Lentement en grand vol
En forme de triangle
Arrivent planent, et passent
Où vont ils? ... qui sont-ils ?
Comme ils sont loin du sol
Regardez les passer, eux
Ce sont les sauvages
Ils vont où leur désir
Le veut par dessus monts
Et bois, et mers, et vents
Et loin des esclavages
L'air qu'ils boivent
Ferait éclater vos poumons
Regardez les avant
D'atteindre sa chimère
Plus d'un l'aile rompue
Et du sang plein les yeux
Mourra. Ces pauvres gens
Ont aussi femme et mère
Et savent les aimer
Aussi bien que vous, mieux
Pour choyer cette femme
Et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir
Volailles comme vous
Mais ils sont avant tout
Des fils de la chimère
Des assoiffés d'azur
Des poètes des fous
Regardez les vieux coqs
Jeune Oie édifiante
Rien de vous ne pourra
monter aussi haut qu'eux
Et le peu qui viendra
d'eux à vous
C'est leur fiente
Les bourgeois sont troublés
De voir passer les gueux
Poésie de Jean RICHEPIN
Mis en musique par Georges BRASSENS
jeudi 14 avril 2011
mardi 12 avril 2011
lundi 4 avril 2011
Une part de moi même
H : 0,55
Papillons bleus volent au vent, le souffle clair du jeune enfant,
Adieu chemin des écoliers et tâches d'encre au tablier.
Le temps s'épanche sur la conscience aveugle de l'amour, un brin de rêve sur le faubourg,
la nuit s'achève....... voilà le jour.
L'odeur café dans le silence a parfumé mes espérances d'un goût amer de l'existence, ou bien des rêves de romance ont pris ma vie dans cette absence.
Nappe froissée sous le panier de fruits flétris, des jours sans fin,
Croque la vie, croque la mort, croque l'accord du désaccord, croque toujours sans scrupules et sans remords, si l'harmonie n'est qu'un décor.
Jupes plissées des soirs d'été, habiller mes désirs secrets de dentelles frivoles, des mots qui s'envolent, accrochant aux prunelles l'amour qui s'amoncelle.
Tant de frissons se sont passés, sans que ma bouche n'ait murmuré les doux soupirs de mes pensées.
Charme voilé, jardin secret sur l'éventail des souvenirs, le vent qui passe a des soupirs.
Des coeurs bouclés frisent l'azur, un ange est né, des yeux fermés de l'émotion.
Quels sont ces coeurs qui se devinent sur les chemins fous du hasard ?,
Est-ce la joie qui nous domine ou cet amour où l'on chemine la poésie belle et sublime ?
Ah !!!!, sensation de liberté....
Est-ce les murs qui t'ont créé ou bien les rêves imaginés ?
Peut être bien que c'est la plaie qui saigne sans cicatriser, ou bien alors ce grand bonheur et qui s'enfuit comme un voleur dès qu'on y croit, il est ailleurs.
Il erre au delà des frontières, des voeux et des prières, il est ici, il est là-bas, il est partout et c'est pourquoi....., et pourquoi pas il est en moi.
Jean Claude
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