Le grand voyage

Le grand voyage


On est tous des exilés d'amour, de quelque part, d'une épaule ou de nos rêves les plus fous.

Ma vérité est bien plus proche de l'utopie, que de ce que vous appelez votre réalité.

Amitié à ceux qui ont le coeur lourd et qui gardent l'amour comme identité universelle.

De la vie, qu'il ne me reste juste son essentiel, son essence et son ciel, et surtout...rien d'autre.

Jean Claude


IMAGES DES ANNEES 70

IMAGES DES ANNEES 70


La plupart des écrits sur ce blog ont été réalisés depuis mon adolescence jusqu'à ma vie de jeune homme.
Ci-dessus, une photo de mes 15 ans avec mes Amis d'Antan.
A droite, en position debout, Serge.
En haut de la photo, au milieu de la porte, Jean Bernard.
Près de lui, Maurice.
Appuyé contre moi, Gérard.
Et moi, au milieu, le regard ailleurs...
Le texte ci-dessous correspond à ces années là.



Coup de foudre assassin, Réel souvenir de mes 12 ans



Au tout début de mon adolescence,
Je m'inventais des rêves,
Avec le vif espoir qu'un jour,
Ils puissent se réaliser.

Dans le plus grand secret de mon intimité,
Celui d'une rencontre,
D'un coup de foudre assassin,
Croisant en un seul regard,
Un univers incessant d'infini.

Et pour ce faire, malgré ma pudeur,
Ma timidité émotive,
J'écrivais des lettres au vent,
Dans l'inspiration de mes silences.

Des lettres d'Amour,
Et d'un monde intérieur,
Qui ne saurait être sali de médiocrité.

Ces missives là,
Je les pliais en dix,
De façon à les dissimuler,
Dans les failles et les creux
D'un vieux mur de pierre,

En priant qu'un jour de grand Dieu,
Une jeune femme puisse,
Par je ne sais quel miracle les découvrir.
Et tout en les lisant,
Vaciller de vertige à leur connaissance.

Je souhaitais tant de réponses
Dans les creux du vieux mur de pierre.

L'attente de ce jour était un grand doute,
En même temps qu'un grand rêve,
Et nourrissait l'imaginaire.

Gigantesque aventure sans limites,
Que seul mes Anges auront su satisfaire,
Car le hasard s'est enfui de mes lettres,
En vain !

Et je suis aujourd'hui,
Mon seul témoin et complice,
De l'invisible beauté qu'accompagne ma vie.

Et n'en retiens de ces sanglots,
Que la transparence et le pur du bonheur.

Jean Claude dit "Coco"

Le temps, les cons et mon âme


Il y a ceux qui ont du temps à perdre.
Il y en a qui courent après le temps perdu.
Et d'autres courent le temps qui les gagnent.
Et d'autres gagnent tout ce temps perdu.
Et d'autres perdent tout ce temps gagné.


Quand d'autres courent, perdus dans le temps.
Quand d'autres n'ont jamais le temps qu'ils perdent
En y gagnant pour d'autres temps.
Et d'autres enfin passent le temps pour espérer dans l'autre temps.
Ils ne compteront plus le temps, faut y penser de temps en temps.


Il y a le temps du réconfort qui ne vient pas toujours à l'heure.
Il y a le temps de toi et moi, mais oui... ! bien sûr... !
c'est du bon temps... ?


Et puis le temps pause café qui m'a laissé un goût amer.
Et puis le temps qui se souvient quand on lui donne un peu de temps.
Il y a le temps de ces délices, enfant qui compte ses réglisses,
qui ne dure que le temps des douceurs.


Il y a le temps où tu me prends, et puis surtout celui où tu me laisses.
Il y a le temps que tu me donnes, avec ta montre qui déconne.
Et puis bien sûr le bon vieux temps qui ne se souvient plus,
il y a trop longtemps.


Il y a le temps d'une cigarette, Pardon... ! Vous n'auriez pas du feu... ?
Merci...Au revoir !... Merde !!! C'était du côté filtre... !


Il y a le temps qui n'attend plus, t'avais qu'à être à l'heure !
Il y a le temps que je n'aurai pas, et puis, qui passera sans moi.


Et puis le temps du baiser... Ah !!! le temps du baiser,
N'est-ce-pas Zézette ?... Tiens ! Paf !!!,
Prends ça vieux porc, celle là tu ne l'as pas volée !!
Et oui, encore un incompris,
Mais viendra le temps aussi des incompris !


Il y a le temps de ton regard, qui s'est éternisé en moi.


Il y a le temps des débutants.
Attention, doucement garçon ! Prends ton temps car plus tard il te sera compté.


Il y a le temps d'une saison, Ah !... Au fait ? C'est quand le printemps ?
Nous y sommes... Ah ! bon !


Il y a le temps du bonheur, n'est-ce-pas chérie ? ... Euh ... Oui ? Oui ? Tiens, s'il te plaît, passe-moi le beurre, il me reste un peu de pain !


Il y a le temps des pleurs que les mouchoirs sécrètent sur lesquels on se mouche comme d'autres se torchent.
Il a le temps où l'on s'ennuie, qui nous vole le temps et qui met en relief le jour du bon moment.


Il y a le temps des cerises où j'ai cassé mes dents sur leurs noyaux, ...Et tout ça pour des prunes.
Il y a le temps des corbeaux qui ont caché ma lune, gisant d'obscurité, j'y ai laissé des plumes.


Il y a le temps des copains qui ont fauché ma copine.


Il y a le temps des fleurs que les saisons effeuillent, sans nous.
Il y a le temps de ce berceau, qui aujourd'hui berce l'absence.
Il y a le temps qu'on ne voit pas et qui se chargera de toi.
Il y a le temps de la romance où tu as oublié les violons,
Alors restent les sanglots longs.


Il y a le temps de tout, le temps de rien, le temps de tout ou rien.
Le temps des joies, le temps nuages, le temps qui rage,
D'arrache coeurs, d'arrache pleurs,
le temps qui meurt tourne la page.
Le temps d'aimer, de se détester,
Le temps des rêves, rêves qui crèvent avec le temps.
Le temps d'un sourire, le temps d'un délire,
Le temps de croire, celui de douter.
Le temps gercé du verbe aimer,
Le temps qui songe, le temps qui ronge.
Le temps qui plonge dans tes yeux.
Le temps qui dure, le temps qui fuit, le temps où je m'ennuie.


Le temps béni des rendez-vous sous la pluie, et des torrents de joie quand je t'aperçois.


Le temps qui terne, le temps sans lanterne.


Et puis, le temps de ce pauvre homme qui manquait de savoir-vivre, ...deux jours après, il était mort.


Y'a la minute de silence pour ceux qui n'entendent plus rien : on se recueille montre en main.


Il y a le temps de quelques mots qui resteront sur le brouillon et qui pourtant portent ton nom.


Il y a le temps qui passe, et qui j'en passe et des meilleures,
Que je réserve pour la fin.


Et puis, me vient l'envie de parler des cons,
Que je citerai un peu plus loin.
A suivre...
Jean Claude




SI T'EN PINCES POUR MOI C'EST QUE QUELQUE PART TU DEBOULONNES !

SI T'EN PINCES POUR MOI C'EST QUE QUELQUE PART TU DEBOULONNES !

Et puis me vient l'envie de parler des cons....



Il y a les cons-pétants, faut dire qu'ils éliminent les cons-gênants,
Et puis les cons-pétants,
se répètent sans cesse que ça gaze pour eux.


Et pour les cons-citoyens qui les écoutent.
Quoi !?, Pardon !?, Comment ! ? - Euh ! Oui-Oui, j'écoute !


Il y a les cons-gédiés, ......... qui ne vont nulle part.


Les cons-promis, qui n'ont jamais,
jamais promis, ........que sur les autres.


Et puis surtout les cons-cluants, pour qui c'est marre !!
Et pis c'est tout, qu'ek'ta toi !!!


Les cons-vaincus qui restent cons-vainqueurs.


Et puis ce con-verti, qui en vaut deux, lui, et... !!
Attends-moi, j'arrive !


Il y a les demeurés, qui ont l'air de demeurer nulle part
et qui pourtant demeurent encore.....et encore.


Et puis il y a Lulu,
Lulu qui n'a jamais rien vu et qui gratte son cul,
comme d'autres pensent fort.


Et puis ... Il y a le dénouement,
Le dénouement qui tient liés ceux qui n'ont pas fait leur service
dans la marine,
qui nous mènent en bateau.
On se prélasse, on se délasse, on s'enlace, on se lasse,
Où est la ficelle ?... Suis-je fou à lier ?


Et les démunis,..... qui ne tiennent à rien.


Il y a les déroutants qui vous prennent en stop
et qui vous laissent ailleurs pour poursuivre leur route.


Il y a......Qu'y a-t'il encore ?


Oui !!!, Tous ces idiots qui ne croient qu'à l'intelligence des autres,
qui n'existent que par eux.


Puis les corps ont pu....Pouah !!! qui dégagent le doute.


Avec le cor au pied - Voyons Roland, tu fais du vent !!!,
tu t'es gouré ?
C'est pas au pied ? Turlututu, tu es perdu ?
Qui est gagnant ? Ton olifant ?
Charles, magne-toi un peu !
Charles !... Charles !....
Charles attend !
Charles attend toujours, tu l'intéresses...?


Il y a les cons-voyeurs, qui n'en perdent pas une,
ignorants de cet autre, le devoir les appelle.


Il y a les cons-quérants, errant de leurs victoires.


Sans oublier les cons-primés qui se conservent longtemps,
pour les temps difficiles, bien sûr, ça va de soi,
Les cons-déprimés, qui prennent un comprimé,
pour rentrer dans la vie,
pour un temps difficile qu'ils conservent longtemps.


Il y a les cons-faits-rances, sauve qui peut !
Nauséabondes, c'est du pourri, c'est du moisi, du déjà dit.


J'en oublie un, le con-ducteur de bus qui effectivement
s'est très mal conduit avec une cliente...
"Alors ! vieux porc ! Et le respect d'eau-truie !".


Il y a ce quelconque qui ne touche quiconque
et qui se croit sauvé parce qu'il se croit planqué,....
Faute d'être ignoré !.


Il y a les crédules, et puis les incrédules qui règlent leur pendule
pour les mêmes raisons.


Et puis il y a l'obèse...tellement, tellement !...qu'il en est hors de lui.


Et puis ce maigre qui ne cesse de se fendre de ce gros,
ricanant de tous ses os.


Bien sûr il y a l'acte gratuit à qui l'on doit beaucoup.


Il y a les mitrailleurs que l'on va mitre-ailleurs, pour préserver son beurre, ou pour en ajouter.


Aussi les mitoyens, qui épousent des mitoyennes pour parler, du pays qui s'arrête à leur porte.


Il y a la goutte d'eau qui a raté le vase,
Heureusement, il était temps !


Ah ! Et puis il y a Papa !
Qui comptait sur ses doigts plus que sur ses amis,
Faut dire que mon Père n'avait que six doigts,
Mais surtout, n'avait pas d'amis.


Jean Claude


AUTOMNE

AUTOMNE



Dans mes moments les plus sombres,
il me semble que l'existence humaine
est une vaste plaisanterie, une mauvaise farce.


Réflexion faite, ce qui fait de moi le vivant,
c'est sans aucun doute mes vastes utopies,
mon invisible, mes tangibles incertitudes,
qui font de mon coeur et de mes rêves,
ce sentiment secret d'être vivant.


Savoir l'obscur, pour mieux comprendre la lueur.


Il m'arrive de vaciller, comme la lampe à mon chevet,
mais jamais de renoncer.


Debout, courbé ou fatigué, si je m'épanche, c'est pour aimer.


A ma douce, ma compagne à tout jamais,
A mon fils, à ma fille, et à bébé Lou,
et à tous ceux que j'ai croisés qui m'ont donné sans se douter.
A ces rencontres et ces moments simples et magiques,
sans étiquette du féerique.


Merci pour ces instants et ces bribes qui se résument à une vie.

Jean Claude





MENDIANTS ET ORGUEILLEUX


A regarder le monde s'agiter et paraître
En habit d'imposture et de supercherie
On peut être mendiant et orgueilleux de l'être
Porter ses guenilles sans en être appauvri

L'humour n'a pas de rang, il traîne dans la rue
Avec la dérision pour compagne fidèle
La force est impuissante devant les mains nues
De ceux qui savent rire encore et de plus belle

On voit sur le trottoir des maîtres philosophes
Qui n'ont jamais rien lu, mais qui ont tout compris
On voit dans les ruisseaux, des filles qui vous offrent
Un instant qui ressemble à mille et une nuits

Il y a des enfants rois que le soleil couronne
Même si leurs palais ne sont que des taudis
Ils vivent en seigneurs dans une Babylone
Aux jardins suspendus, de légumes et de fruits

A l'heure où tous les bruits de la ville se taisent
Un verre de thé noir à l'ombre d'un café
Un peu d'herbe qui brûle sur un feu de braise
Le paradis perdu est enfin retrouvé

A regarder le monde s'agiter et paraître
En habit d'imposture et de supercherie
On peut être mendiant et orgueilleux de l'être
Porter ses guenilles sans en être appauvri

G.M.



L'HOMME NU

L'HOMME NU
Tombé des nues dans un désert d'influences,

DEPOURVU DE MOTS, D'EDUCATION, DE MORALE, DE RELIGION. VIERGE DE TOUTES CHOSES.....QUI SUIS-JE ?

DEPOURVU DE MOTS, D'EDUCATION, DE MORALE, DE RELIGION. VIERGE DE TOUTES CHOSES.....QUI SUIS-JE ?



De manière générale, mon attitude s'exprime de façon pacifique
face à mes sujets, mes congénères,
avec cette impression de m'adresser au néant
et de penser ne pas avoir su user de suffisamment d'énergie
aux valeurs auxquelles je croyais.


Mais, réflexion faite, il ne s'agissait que d'une impression,
car le fait est qu'il m'a fallu du temps pour comprendre
le fonctionnement de ma nature profonde
devant ce questionnement.


Et mon constat est que, simplement pour moi,
peu à peu les choses se révèlent.


Elles s'intègrent comme une évidence qui, aujourd'hui,
n'a rien à prouver, et n'a nul besoin de rapports de places ou de force,
nul besoin du bon mot ou du dernier,
pour un interlocuteur qui part du point A au point B,
plein de phrases déguisées dans l'ordre et son alphabet
qui me font perdre mon temps d'inutile et mon latin.


Je me conforte en an-alphabète, car à chercher la bête,
pour le paraître moins, on en néglige, ou en oublie son essentiel.


On se fait croire qu'il suffirait de presque rien,
mais nous voilà très suffisant, en suffisance.


Mais savons-nous notre essentiel ?


Respectons-nous, faisons silence.


Les mots sont un jeu (je) auquel on succombe,
et je (jeu) ne suis pas.


Les sens n'ont assurément pas attendu les mots
pour savoir être et vivre avec un tant soit peu d'humilité.


Jean Claude





LA BOUFFEUSE DE SABRES

LA BOUFFEUSE DE SABRES


La bouffeuse de sabres a tranché dans mon coeur
tous ses mots ravageurs,
et je saigne,
niché sous les feuilles de mon arbre rêveur.

Des racines à mes ailes,
je vois la profondeur et l'espace infini où repose ma vie.

Jean Claude




LES MOTS DU SILENCE

LES MOTS DU SILENCE


Etre brisé c'est l'ouverture,
C'est une faille, une fêlure,
Qui sort des pores de l'intérieur,
C'est le témoin de l'impuissance,
Face à l'histoire de chacun.
C'est lâcher prise à qui n'entend,
Savoir le pire qui nous inspire,
A se chercher pour le meilleur.

Etre brisé c'est l'ouverture,
La liberté de ne pas fuir,
Et d'accepter dans un grand vide,
Tout un espace sans questions,
Qui laisse un blanc à toute chose,
Comme un désert de certitudes,
Où se repose la raison,
Du chemin et de l'abandon.

Jean Claude




LE CAHIER DE BROUILLON



Il y a tellement de solitude sur les pages de l'intime,
Au travers de ces dialogues face à nous-mêmes,

Cette chaleur que l'on se donne
Qui réconforte notre esprit,

Seuls, sans doute, mais pourtant si proches,

Emmitouflés, bien calfeutrés dans un coin de cahier
Où rêve la beauté de nos songes aux chimères espérées.

Jean Claude



"DES MOTS, ENCORE DES MOTS, TOUJOURS DES MOTS"



Nous sommes tous victimes de la bêtise humaine,
Et donc hélas, parfois de nous-mêmes.

On décuve tous un peu
Pour nettoyer un devenir.

Ma maladie, c'est me trouver des raisons de vivre.

J.C.



LES BRAS TENDUS COMME DES BRANCHES

LES BRAS TENDUS COMME DES BRANCHES



Le long du fleuve qui remonte
Par les rives de la rencontre
Aux sources d'émerveillement
On voit dans le jour qui se lève
S'ouvrir tout un pays de rêve
Le tendre pays des amants
On part avec le coeur qui tremble
Du bonheur de partir ensemble
Sans savoir ce qui nous attend
Ainsi commence le voyage
Semé d'écueils et de mirages
De l'amour et de ses tourments

Quelques torrents de médisance
Viennent déchirer le silence
Essayant de tout emporter
Et puis on risque le naufrage
Lorsque le vent vous mène au large
Des îles d'infidélité
Plus loin le courant vous emporte
Vers les rochers de la discorde
Et du mal à se supporter
Enfin la terre se dénude
C'est le désert de l'habitude
L'ennui y a tout dévasté

Quand la route paraît trop longue
Il y a l'escale du mensonge
L'auberge de la jalousie
On y déjeune de rancune
Et l'on s'enivre d'amertume
L'orgueil vous y tient compagnie
Mais quand tout semble à la dérive
Le fleuve roule son eau vive
Où l'on découvre au bord du Tendre
Le jardin où l'on peut s'étendre
La terre promise de l'oubli

G.M.




LE CHEMIN

LE CHEMIN

LE CHEMIN

LE CHEMIN

Vieillir



La vieillesse n'est pas toujours synonyme de maturité et de sagesse, hélas !

Mais quoi qu'il en soit,
J'aimerais vieillir comme par paresse,
La voir arriver à pas lents, insouciante.

Après bien des détours et des tours dans mon sac...
Vide de conflits, de colères et de poids morts,...
Vide d'inutile n'y trouvant que l'essentiel de mon silence apaisé...

Sans singer le pourquoi, qui nous laisse coi,
Des aquabonistes, et d'espoirs détournés qui vont être abandonnés.

Je me souviens de ces issues qui ont nourri mon imaginaire,
De cette rue barricadée où est écrit :
"Impasse du grand chemin"
Quelle porte ouverte aux rêves les plus fous !
Le bout du monde n'a pas de fin !
Telle une étoile qui tient ma main d'éternité et d'invisible.

Je laisse place aux chimères.
Elles s'installent en maître en mon coeur
Et font de mes histoires les plus simples,
Des contes de fées tel que je me les suis appropriés,
Tels que mon regard vous a aimé.

Je n'ai pas de secrets,
Je n'ai que mystères...
Il y a tellement de tiède réalité,
Pour ne pas dire froide,
Si éloignée de nos âmes,
Que l'on se doit d'y donner la beauté de notre lumière,
De notre regard intérieur.

Cette lumière qui est vôtre, quelque part au fond de vous même....
Soyons en paix, sans buts, sans conquêtes,
Laissez la se révéler,
De la même façon que le jour se lève malgré nous,
Et ne se soucie guère de nos attentes.

Quelle belle leçon de vie,
De vide grandiose,
Plus de bla-bla,
Quel immense espace où tout a sa place puisque rien n'y est.

L'humanité est bien souvent décevante,
Mais si ça peut vous rassurer,
Je me suis parfois déçu moi même.
Cela m'a rendu plus humble.

J'ai assez de grandeur,
Pour savoir que je suis tout petit.

Mais je n'ai jamais perdu le fil,
Le fil qu'il y a entre moi et cette lueur,
Cette lumière....

Il n'y a ce soir que des gens de choix,
Des gens que j'aime,
Et qui pourtant aussi m'ont profondément fait chier.

Et si je vous aime au-delà de toutes vos conneries,
C'est qu'il me semble ressentir en vous,
Votre essentiel,
Cette essence de vie.

Merci de vous mes amis et de votre présence.

Jean Claude dit "Coco"





vendredi 25 mars 2011


Rêve et Mélodie
H : 0,50
Travail mosaïque
Peinture oxyde sur plaque

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